L'American Way of Life : une absurdité écologique
Agglomérations surgies au milieu de nulle part, parkings à perte de vue, terrains de golf au milieu de régions désertiques... dans son livre OVER, Vision aériennes de l'American Way of Life : une absurdité écologique, le photographe américain Alex MacLean montre de façon critique la démesure du mode de vie nord-américain et ses conséquences sur notre environnement.
Terrains de golf de Boulder City, près de Las Vegas, particulièrement « gourmands » en eau de cette région désertique
Ville de Congress, dans l’Arizona, surgie au milieu de nulle part nécessitant l’extension de toute infrastructure moderne (eau, assainissement, électricité, réseau routier)
Un isolement qui pose également la question de la dépendance automobile. Les habitants de South Jordan, dans l’Utah, doivent ainsi parcourir de grandes distances pour accéder au centre urbain le plus proche.
« A mon arrivée au-dessus de la baie de Galveston, j’ai survolé l’artefact ultime destiné à nier la montée du niveau de la mer : des lotissements édifiés sur les marécages vierges de la baie à coups de dragages » raconte le photographe.
Au chapitre de l’urbanisme, on retrouve Henderson. Cette localité de banlieue, située à 25 kilomètres du centre de Las Vegas, est devenue en peu de temps la deuxième plus grande ville du Nevada. Ici, les maisons à faible coût poussent comme des champignons, toutes sur le même modèle.
Autre absurdité pour Alex MacLean : Casa Grande, dans l’Arizona. Dans cette ville construite en plein désert, les maisons préfabriquées, les parcours de golf irrigués et les palmiers créent une illusion de « paradis » pour retraités. Mais un paradis qui, à long terme, coûtera cher en énergie et en eau pour maintenir une façade impeccable.
L’usage de l’eau, il en est question justement à Maurepas, en Louisiane. Cette région, autrefois entièrement boisée de cyprès, garde les stigmates de chenaux qui servaient à transporter les bois après l’abattage.
Ici, 5 000 éoliennes surplombent le col de Tehachapi, en Californie. Ces installations, qui fournissent 3 % de la capacité de production d’électricité aux Etats-Unis, ne produisent aucun gaz à effet de serre.
Si tout le monde consommait comme la moyenne américaine il faudrait :
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